Tariq Krim, aiguilleur.

Fleur Pellerin, qui veut montrer que Paris peut faire aussi bien que Londres avec sa Tech City, passe à la vitesse supérieure.

Tariq Krim, aiguilleur.

Fleur Pellerin, qui veut montrer que Paris peut faire aussi bien que Londres avec sa Tech City, passe à la vitesse supérieure.

Le village de start-up que souhaite créer à Paris Fleur Pellerin sur le modèle de la Tech City londonienne avance. Selon nos informations, ce dernier pourrait se trouver près de la Zac Paris Rive gauche et, à terme, être prolongé vers Ivry, Evry et, pourquoi pas, la Seine-Saint-Denis. La ministre veut aller vite. "Nous ne voulons pas de quelque chose qui voie le jour dans cinq ou dix ans mais dès 2014", explique-t-on à Bercy. Pour ce faire, un grand nombre de partenariats avec le secteur privé devraient être signés, même si la Caisse des dépôts et consignations pourrait jouer un rôle-clé.

Ce "quartier numérique" voit large, puisque, d'après le ministère du Redressement productif, il vise à "concentrer géographiquement enseignement supérieur, recherche, incubation de jeunes entreprises innovantes, pépinière de petites et moyennes entreprises, centres d'innovation de grandes entreprises, espaces partagés de travail, espaces événementiels, plate-forme de fabrication décentralisée, agences de design, fonds de capital-risque". La création d'un véritable "cluster", en somme. Cette initiative, si elle se révèle concluante, pourrait être reproduite en régions : "Un travail parallèle sera engagé avec les autres territoires déjà fortement mobilisés autour de leur pôle numérique pour qualifier leur intérêt pour un quartier numérique local", explique Bercy.

Mais surtout, alors qu'il existe déjà près de 2 000 start-up à Paris, il s'agit de déterminer lesquelles auront le plus à gagner à faire partie d'un nouvel écosystème. Pour cette raison, la ministre a expliqué, à l'occasion d'une table ronde de , avoir demandé conseil à Tariq Krim, qui a déjà à son actif la création de plusieurs sociétés comme Netvibes et Jolicloud. Ce dernier, qui refuse toute fonction officielle au ministère, établira un "talent mapping" des start-up les plus intéressantes en France. Depuis plusieurs mois, Tariq Krim, distingué par le MITet passionné d'innovation, a mis au point des "office hours", une heure chaque semaine pour rencontrer et aider de jeunes talents à éclore. "Il faut arrêter de regarder le monde entier avec envie, nous avons énormément de talents, et je vais essayer de faciliter la rencontre entre ces derniers."


Super ! Vous vous êtes inscrit avec succès.

Bienvenue de retour ! Vous vous êtes connecté avec succès.

Vous vous êtes abonné avec succès à Éditions Cybernetica.

Succès ! Consultez votre email pour obtenir le lien magique de connexion.

Succès ! Vos informations de facturation ont été mises à jour.

Vos informations de facturation n'ont pas été mises à jour.