Bonjour Ă tous,
C’est un plaisir d’accueillir de très nombreux nouveaux abonnés, puisque plusieurs centaines de personnes nous ont rejoints depuis la dernière newsletter.
Cette semaine, je propose à nos abonnés payants une note stratégique qui fait suite à ma rencontre avec l’une des responsables juridiques d’Amazon, qui a participé à la création du fameux Cloud Act, et qui présentait en avant-première l’offre de cloud « souverain » d’AWS.
Le déjeuner organisé par Sébastien Garnault m’a permis d’échanger avec Anitha Ibrahim, ex-procureure américaine devenue Head of Privacy and Safety chez Amazon, mais aussi avec le député Philippe Latombe, un sénateur membre de la commission de défense, ainsi qu’une chercheuse en géopolitique du numérique.
Pour moi, cela a permis de compléter ma réflexion. J’ai décidé de partager avec mes abonnés payants une note que je réserve habituellement aux personnes que j’accompagne.
Une des choses les plus importantes à comprendre, c’est que chaque acteur en France travaille sur la limitation des risques : l’ANSSI sur le risque cyber, la CNIL sur la gestion des données privées et d’autres institutions sur des risques plus spécifiques.
Mais il reste toujours le risque géopolitique. En France, ce risque est dans les mains d’une seule personne, le président de la République.
Depuis dix ans, sur les questions de géopolitique du numérique, il n’y a jamais eu de doctrine claire. De facto, l’écosystème s’organise seul et pars dans tout les sens.
Quand on parle de numérique et d’incertitude, c'est que nous faisons face à deux questions sans véritable clarté.
- La première est de savoir ce que pensent les États-Unis et comment ils entendent affirmer leur domination technologique.
- La seconde est de savoir quelle est la position du président français vis-à -vis des grandes plateformes technologiques, et jusqu’où il est prêt à aller pour défendre l’indépendance numérique de la France.
Avec Amazon qui entre dans le jeu de la souveraineté, le puzzle devient encore plus complexe. Cette note vise à éclairer ce que l’on décrit parfois comme « l’effet final recherché ».
Bonne lecture
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